Articles de 16lunes taggés "Interview" - Page 7 - Sublimes Créatures

■ [ Sublimes Créatures ] Interview des auteurs de la sagaDix questions à Margaret et Kami

Lecture Academy, le site officiel des éditions Hachette qui publie les romans de Kami
et Margaret en France a publié une interview de nos auteurs sur leur site.

1- Qu'est-ce qui vous a insufflé le goût de l'écriture et de la littérature pour jeunes adultes ?

Margaret Stohl : Je dis souvent que je n'ai pas choisi la littérature mais que la littérature m'a choisie. Écrire, c'est vraiment ma voie. J'ai lu et je lis encore beaucoup de livres pour jeunes adultes. Je pense que j'ai toujours été intéressée par le fantastique et les univers imaginaires et selon moi cette littérature est le genre où il y a le plus de créativité actuellement.

Kami Garcia : Nous avons écrit 16 Lunes suite à un défi lancé par les filles de Margie qui se trouvaient être également mes élèves. Nous n'avons jamais eu vraiment l'intention de publier le livre en fait. J'étais professeur, je n'ai jamais imaginé devenir écrivain avant cela.

2- Quelles sont les œuvres littéraires qui ont pu vous influencer ?

M.S. : Les auteurs que je préfère dans ce genre sont Diana Wynne Jones et Robin McKinley. J'écris de la fantasy pour jeunes adultes car c'est aussi ce que je lis, et ce depuis toujours, donc je m'identifie parfois plus comme une lectrice que comme un auteur.

K.G. : Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur de Harper Lee, Le monde de Narnia, Le Seigneur des anneaux, Fahrenheit 451 (et tous les livres de Ray Bradbury), les nouvelles de l'auteur sud-américain Flannery O'Connor, et tous les livres d'Anne Rice.

3- Vous avez écrit la saga 16 Lunes à deux, pouvez-vous nous raconter votre rencontre et cette expérience de l'écriture à quatre mains ?

M.S. : Comme je disais, ma passion pour l'écriture est vraiment innée, j'ai toujours voulu être un auteur et j'ai d'ailleurs été auteur pendant vingt ans mais sans jamais avoir écrit un livre. Comme c'était la chose que je voulais le plus au monde, je pense que j'avais très peur d'échouer. J'ai donc écrit des jeux vidéo : j'écrivais l'animation, des scénarios, etc. Puis j'ai rencontré Kami Garcia, qui était l'enseignante de ma fille. Nous avions cette passion en commun pour les livres. Nous avons donc pensé ensemble à la trame d'une histoire et le reste est arrivé vraiment rapidement après cela : en rentrant à la maison, j'ai parlé de ce projet à ma fille qui m'a mise au défi de réussir à écrire ce roman. Et c'est exactement ce qui s'est passé, Kami et moi nous sommes mises au travail et en douze semaines j'ai relevé le défi. En ce qui concerne l'écriture à quatre mains, on commençait en inscrivant un plan précis de l'action sur des tableaux et une fois que les plans étaient bien définis, on décidait de qui écrivait quel chapitre et puis on s'échangeait nos écrits pour que chacune fasse des remarques ou corrige l'autre, très librement. Voilà comment on a commencé à écrire et que petit à petit le pari est devenu une incroyable aventure.

K.G. : Nous sommes devenues amies parce que nous aimions toutes les deux les livres de fantasy et de science-fiction et quand nos enfants, ados, nous ont lancé le défi d'écrire un livre. Nous étions déjà meilleures amies et pouvions pratiquement finir les phrases l'une de l'autre, ce qui nous a facilité la vie pour écrire ensemble. Je ne conseillerais à personne d'écrire avec un ami sans se connaître depuis de nombreuses années.

4- Cela doit être émouvant de mettre un point final à une telle aventure à travers laquelle vous avez fait grandir vos personnages. Comment avez-vous décidé de la fin ultime de la saga ? Étiez-vous en accord dès le départ?

M.S. : Le sentiment ressenti en écrivant le dernier livre ? C'est au croisement entre assister à un enterrement, un mariage et une remise de diplôme ! Quand j'ai fini d'écrire le manuscrit j'ai pleuré et quand notre éditrice a fini de le lire elle a pleuré. C'est vraiment très émouvant de finalement voir ce monde se refermer...

K.G. : Nous connaissions la fin de l'histoire avant de commencer à l'écrire. Ce que nous ne savions pas vraiment c'est comment nous arriverions là. Et en fait, ce fut un voyage plein d'émotions de toutes sortes pour accompagner nos personnages.

5- Quel est votre personnage préféré? Et pourquoi ?

M.S. : Je m'identifie beaucoup à Ethan. J'ai le même sentiment de ne jamais être à ma place mais en même temps de ne pas vouloir faire chavirer la barque... J'aime aussi beaucoup le personnage de Marian : comme elle, j'ai toujours le nez dans un bouquin et ma tête est pleine de morceaux de toutes mes lectures...

K.G. : Amma est sans aucun doute mon personnage préféré, elle est fougueuse, elle cuisine et n'a peur de personne. Ce personnage est un mélange entre ma grand-mère et celle de Margie, elle a donc un statut très particulier à mes yeux. Margie dirait que j'aime Amma parce qu'elle est superstitieuse, petite et “méchante” comme moi.

6- L'adaptation au cinéma du premier volet de la saga est prévue pour le 27 février 2013 sur nos écrans. Est-ce que vous pensiez au cinéma pendant la rédaction ?

M.S. : Pas du tout ! Je ne pensais déjà pas au départ que ça allait devenir un livre, alors un film ! En publiant la progression des premières pages sur Internet, c'est devenu un phénomène viral, j'avais carrément des demandes dans la nuit pour avoir plus de pages au plus vite ! Puis nous avons voulu mettre tout le roman en ligne et un ami écrivain nous a dit : « Vous êtes stupides, arrêtez ! » Il a envoyé le manuscrit à son agent sans nous prévenir alors, lorsqu'il nous a contactées, nous sommes tombées des nues. Tout ça pour dire que ce fut une très belle surprise, tout comme le film ! Je n'avais rien prévu de tout ça.

K.G. : Même après que la Warner et Alcon aient posé une option sur les droits cinématographiques, Margie et moi ne pensions pas que le film se ferait réellement. C'était comme trop de chance d'un coup.

7- Avez-vous suivi de près le tournage ?

M.S. : Oui, nous avons été présentes avec Kami de près ou de loin selon nos disponibilités et je suis très heureuse de comment les choses se sont déroulées car c'était dans un grand respect mutuel entre la fabuleuse équipe de production et puis Kami et moi, les deux auteurs. Richard LaGravenese [le réalisateur] et Erwin Stoff [le producteur] ont vraiment bien compris l'essence des livres : la puissance tout comme l'impuissance de l'adolescence face à l'amour, le tout dans des circonstances à la fois ordinaires et extraordinaires... Ils n'ont donc jamais essayé de contrôler la façon dont les romans avançaient tout comme nous n'avons pas essayé de diriger le film. Et je suis ravie de cela ! La première fois que j'ai vu Jeremy Irons dans le rôle de Macon j'en ai eu le souffle coupé ! Et pareil quand j'ai vu Emma Thompson, une si grande actrice, applaudir les rôles pour les femmes du film. Et puis je trouve Alden Ehenreich et Alice Englert parfaits dans les rôles d'Ethan et Lena car ils font très bien passer l'alchimie entre eux. Je pense que vous serez tous surpris par l'incroyable pouvoir de ce casting et aussi par les décors et les costumes. Ce n'est vraiment pas qu'un film pour adolescents, Richard LaGravenese est l'Enchanteur derrière tout ça. Un vrai magicien.

K .G : Richard LaGravenese, le réalisateur et scénariste du film nous a vraiment intégrées dans cette aventure cinématographique. Avant même l'écriture du scénario, il a passé beaucoup de temps à nous poser des questions sur les personnages et notre univers. Et nous avons passé une semaine sur le tournage. Mais nous ne souhaitions pas être trop impliquées non plus, Richard était nominé pour un Academy Award : vous ne choisissez pas un artiste comme lui pour ensuite lui demander de « l'aider à peindre le tableau. »

8- Il arrive qu'on lise dans la presse des comparaisons entre la saga 16 Lunes et la saga Twilight. Qu'en pensez-vous ? N'est-ce pas une pression pour vous ?

M.S. : Je pense que Stephenie Meyer a créé un phénomène incroyable, sans précédent. Elle a tout simplement construit quelque chose à part. Je ne me compare pas à elle. Je souhaite juste que les gens lisent et apprécient notre histoire. La pression est énorme lorsqu'on sort un livre, surtout la première fois. C'est à la fois effrayant et merveilleux. Alors finalement que 16 Lunes soit comparé ou non à Twilight ne fait pas vraiment de différence face au stress que l'on ressent déjà !

K.G. : La série Twilight a été un phénomène comme il en existe peu et je n'attends certainement pas cela avec Sublimes Créatures. Mais j'ai aimé les livres et ce succès a permis à plus de livres jeunes adultes d'être publiés et adaptés en film.

9- Quels sont vos projets désormais ?

M.S. : Pour l'instant je suis dans la préparation de la sortie au printemps 2013 (à paraître dans la collection Black Moon en novembre 2013, ndlr) de mon roman Icons. Ce sera une saga de science-fiction en deux tomes, l'histoire d'adolescents qui luttent contre l'invasion d'extra-terrestres...

K.G. : Le 13 décembre, jour de la sortie du film aux États-Unis, j'ai prévu d'aller voir Sublimes Créatures et j'irai probablement le revoir une bonne dizaine de fois ensuite. Et quand j'en aurai fait une overdose, je retournerai travailler sur la suite de la nouvelle série que j'écris toute seule cette fois : The Legion dont le premier tome « Unbreakable » paraîtra aux États-Unis en octobre 2013 (à paraître dans la collection Black Moon en 2014, ndlr). J'espère que les fans de nos « Sublimes Créatures » l'aimeront.

10- Enfin, un petit mot pour les lecteurs et libraires français ?

M.S. : Merci à tous pour votre fidélité et votre soutien ! J'espère que vous serez tous ravis par le premier volet du film et puis par Icons !

K.G. : Je ne pourrai jamais assez remercier les libraires et les lecteurs français pour leur enthousiasme pour la saga 16 Lunes et leur soutien indéfectible depuis le premier tome. Nous sommes venues en France juste après la parution du premier tome et j'ai été vraiment surprise par leur mobilisation. Les libraires français ont joué un rôle majeur dans ce succès et en tant qu'ancienne enseignante, je sais à quel point leur travail est important.

Sublimes Créatures, Interview, France, Hachette

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#Posté le dimanche 03 mars 2013 09:19

Modifié le dimanche 03 mars 2013 09:29

■ [ Saga ] Interview de Margaret et Kami

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Il y a des jours comme ça où vous tombez sur quelque chose qui vous donne le sourire. Lecture Academy a publié il y a de cela quelques minutes, une courte vidéo des auteurs lors de leur passage dans la capitale. Dans cette interview, elles parlent de Sublimes Lunes, la nouvelle sur Link - se situant entre les événements de 17 Lunes et de 18 Lunes, qui va être publiée pour la première fois en France dans quelques jours mais elles ont également évoquées la possibilité d'écrire ensembles une autre histoire sur la saga des Lunes ! Ce ne serait pas à proprement parlé une suite de 19 Lunes mais plus des nouvelles qui seraient envisagées...Une nouvelle sur Link et Ridley à New York? Sur Ethan et Lena? Sur John et Liv? Ce serait exceptionnel !

Et bien sur, elles en profitent pour parler avec beaucoup d'affection de leurs fans français ♥

Sublimes Créatures, Sublimes Lunes, Margaret Stohl, Kami Garcia, Interview, Romans, France, Events 2013

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#Posté le jeudi 25 avril 2013 12:25

Modifié le jeudi 25 avril 2013 12:35

■ [ Interview ] Alice Englert, Interview par Tess Magazine

Tess Magazine a rencontré Alice lors de son passage au Festival de Cannes.
Une interview extrêmement intéressante que je vous invite fortement à lire

TESS MAGAZINE : Comment avez-vous rejoint le casting de Ginger & Rosa ?

ALICE ENGLERT : J'ai lu le scenario un an avant le début du tournage. A l'époque je ne connaissais pas encore Sally mais j'ai immédiatement ressenti une tension, un sentiment inconfortable qui m'ont beaucoup fait réfléchir. A l'époque j'étais susceptible de tenir le rôle soit de Ginger, soit de Rosa, mais intérieurement j'avais déjà pris ma décision : je voulais jouer Rosa. Je me sentais proche de ce personnage, j'avais envie de le protéger... Je me suis dit qu'elle était si provocante que les gens auraient forcément envie de la juger. Je voulais être celle qui lui rendrait justice. Quand j'ai enfin rencontré Sally à Londres, pour un café, après de nombreuses discussions sur Skype, j'étais étonnement confiante...

Auriez-vous pu jouer le rôle de Ginger ?

Non. C'est un personnage formidable, mais ce n'est pas celui qui m'attirait.

Dans le film, Rosa et Ginger ont le même âge. Dans la vie, vous avez quatre ans de plus qu'Elle Fanning, qui en a 15. Comment avez-vous intégré cette différence d'âge dans votre jeu ?

Je crois qu'au final notre différence d'âge avec Elle s'est révélée bénéfique pour l'histoire. Elle a une maturité naturelle qui se ressent dans sa manière de travailler, justement parce qu'elle ne prétend pas être plus âgée et qu'elle s'autorise à profiter de sa jeunesse. Au début du film, Ginger se laisse donc guider par Rosa, qui les fournit en cigarettes par exemple. Elle n'a pas non plus de mal à jouer la surprise face à la soudaine maturité sexuelle de Rosa, qui devient alors une sorte d'alien aux yeux de Ginger.

Ginger & Rosa sont obsédées par la menace nucléaire et se réveillent chaque matin avec la peur de mourir. Elles s'investissement dans des mouvement prônant le désarmement. La menace d'une guerre immédiate semble assez abstraite aujourd'hui pour de jeunes occidentaux. Dans quel type de peurs avez-vous puisé pour construire votre personnage ?

Je n'ai jamais connu la guerre froide mais j'ai observé les effets du réchauffement climatique, qui pour moi est tout aussi terrifiant. En 2005 j'ai passé beaucoup de temps avec ma mère sur le tournage de son court métrage, The Water Diary. C'était un projet fascinant lancé par les Nations Unies, qui avaient fait appel à huit réalisateurs en leur proposant de tourner un film sur un « problème d'envergure mondiale ». Le projet n'a malheureusement pas pu être mené à terme mais ma mère avait travaillé sur la question de l'eau, de sa raréfaction dans certaines régions et des techniques de conservation. Ses recherches ont attiré mon attention sur le réchauffement climatique. A l'époque, j'étais terriblement effrayée et j'avais la conviction que ma génération allait être sacrifiée et notre existence écourtée à cause du manque de prise de conscience des enjeux écologiques. Je n'ai donc aucun mal à comprendre les angoisses de Rosa.

Roland, le père de Ginger [Alessandro Nivola] est la seule figure masculine adulte dans l'entourage des deux adolescentes. Est-ce pour cette raison qu'il devient l'objet de leur rivalité ?

Rosa n'a jamais connu son père. Roland, lui, voit en elle des qualités qui ne sont pas toutes réelles mais relèvent de ses fantasmes d'homme adulte. Or pour avoir enfin le sentiment d'avoir de la valeur aux yeux d'un adulte, Rosa n'a d'autre moyen que de devenir l'objet de ses fantasmes. Au début du film elle est en pleine quête religieuse mais petit à petit, elle transpose cette ferveur dans sa relation avec Roland. Roland devient la religion de Rosa.

Ginger & Rosa sont obsédées par la menace nucléaire et se réveillent chaque matin avec la peur de mourir. Elles s'investissement dans des mouvement prônant le désarmement. La menace d'une guerre immédiate semble assez abstraite aujourd'hui pour de jeunes occidentaux. Dans quel type de peurs avez-vous puisé pour construire votre personnage ?

Je n'ai jamais connu la guerre froide mais j'ai observé les effets du réchauffement climatique, qui pour moi est tout aussi terrifiant. En 2005 j'ai passé beaucoup de temps avec ma mère sur le tournage de son court métrage, The Water Diary. C'était un projet fascinant lancé par les Nations Unies, qui avaient fait appel à huit réalisateurs en leur proposant de tourner un film sur un « problème d'envergure mondiale ». Le projet n'a malheureusement pas pu être mené à terme mais ma mère avait travaillé sur la question de l'eau, de sa raréfaction dans certaines régions et des techniques de conservation. Ses recherches ont attiré mon attention sur le réchauffement climatique. A l'époque, j'étais terriblement effrayée et j'avais la conviction que ma génération allait être sacrifiée et notre existence écourtée à cause du manque de prise de conscience des enjeux écologiques. Je n'ai donc aucun mal à comprendre les angoisses de Rosa.

A l'époque, aviez-vous déjà décidé de vous consacrer au cinéma ?

Aux histoires plutôt. Au cinéma aussi, mais comme faisant partie de la grande famille des histoires, qui m'obsèdent.

Qu'écrivez-vous ?

J'écris des nouvelles, mais pour mon propre plaisir. Je ne les fais pas lire. J'écris surtout des chansons, notamment pour des films dans lesquels j'ai joué : Sublimes créatures, In fear.

Et quel type d'histoires aimez-vous ?

J'ai très envie de vous répondre mais laissez moi quelques minutes pour réfléchir ! [Elle prend plusieurs minutes pour y penser, s'allume une cigarette...] Je crois qu'au cinéma, les films qui m'ont le plus marquée sont Le conformiste et Le dernier tango à Paris de Bertolucci. Sigourney Weaver dans Alien et Alien tout court d'ailleurs. Et puis Peter Falk dans Une femme sous influence. Il y est encore plus fascinant que Gena Rowlands, qui est pourtant incroyable. Attendez, laissez moi encore un peu de temps... Vous n'êtes pas pressée ? [Elle réfléchit à nouveau..] En littérature je suis obsédée par les Russes. En particulier par Tchekov et ses nouvelles, qui sont d'une intelligence folle. Par Tolstoï aussi. Je suis une inconditionnelle de Flannery O'Connor. En ce moment je lis Franny & Zooey de Salinger. So bloody good ! Ah oui ! Les Hauts de Hurlevent ! Je le relis une fois par an depuis mes 14 ans. Je refuse de voir la moindre adaptation de ce roman, pas même celle d'Andrea Arnold, même si je l'adore.

In fear [le premier film de Jeremy Lovering] avait été sélectionné à Sundance en 2012. Comment a-t-il été reçu ?

Très bien ! C'est un film de genre réalisé avec très peu de budget. Nous avons donc tout fait nous même. Et pendant le tournage, nous avons énormément improvisé, notamment parce que l'intrigue n'était révélée aux comédiens que scène par scène. Ce fut l'une de mes expériences de tournage les plus intenses. La très bonne réception du film à Sundance a donc été une surprise et un bonheur.

Comment êtes-vous devenue actrice si l'écriture est votre passion première ?

Tout s'est passé de manière très organique. J'ai fait plusieurs apparitions dans les courts métrages de ma mère, à une époque où je ne pensais absolument pas devenir actrice mais où il me semblait normal de tourner en famille. Quand j'avais 11 ans, ma mère a écrit pour un court métrage une histoire inspirée de mes aventures et de celle de ma meilleure amie. C'est comme ça que j'ai été repérée par celle qui est devenue mon agent australienne. Trois ans plus tard, elle m'a proposé de me lancer vraiment dans le cinéma et il m'a ensuite fallu deux ans de castings pour décrocher enfin un rôle...
Vous a-t-il suffi de passer du temps sur les tournages de votre mère pour apprendre à jouer ?
J'ai effectivement eu une formation non conventionnelle, sur le terrain mais j'ai aussi fait beaucoup de tournées avec des troupes de théâtre, à jouer essentiellement du Shakespeare.

En tant que jeune actrice et fille de réalisatrice, avez-vous le sentiment que les femmes sont désormais traitées à égalité avec les hommes dans l'industrie du cinéma ?

Non, pas du tout. Certes, hommes et femmes sont différents, mais cela ne doit pas nous empêcher d'avoir les mêmes droits d'exploiter et de valoriser nos talents. Or ce n'est absolument pas le cas aujourd'hui. Cependant ça ne suffit pas de dire que l'on souhaiterait entendre plus de femmes s'exprimer dans le cinéma. En réalité il y en a déjà beaucoup. Commençons par reconnaître le talent de celles qui existent déjà, qui travaillent déjà. Et croyez moi, il y en a.

L'année dernière, aucune réalisatrice ne figurait en compétition au festival de Cannes. Mais le plus énervant fut peut-être la réaction de nombreux professionnels du cinéma qui déclarèrent « qu'en dehors de Jane Campion, il n'y a pas de grandes réalisatrices »...

[Elle éclate de rire.] Oh god ! Je n'y crois pas deux minutes. J'ai rencontré tellement de réalisatrices brillantes ! Le premier nom qui me vient à l'esprit là, c'est Lynne Ramsey, mais ce n'est qu'un exemple. Sally Potter aussi est une réalisatrice incroyablement douée. Vraiment, quelle réaction stupide !

Votre mère a-t-elle conscience d'être à ce point placée au dessus du lot ?

Je n'en suis pas sûre et cela me semble être une bonne chose qu'elle ne se préoccupe pas plus que ça de son image publique. Cela me semble plus sain et cela lui permet d'avancer sereinement sur ses projets.

Qu'allez-vous faire après le festival de Cannes ?

Rentrer à Londres et redevenir un être humain. La promotion pour Sublimes créatures a été longue et épuisante, au point que j'ai fini par avoir le sentiment de m'être perdue en route. A côté, celle de Ginger & Rosa est mille fois plus facile. J'ai besoin de me retrouver pour être de nouveau capable de me projeter dans une nouvelle histoire.

France, Alice Englert, Interview

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#Posté le vendredi 07 juin 2013 06:21

■ [ France ] Nouvelle Vidéo sur Kami lors de son passage en France !

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Lors de son passage en France en Mars dernier, Kami a en profité pour répondre à quelques questions dans les locaux d'Hachette concernant la nouvelle Le jour où la terre a pris feu qui sortira aux Editions Black Moon dès le mois de Septembre ! Grâce à cette vidéo, nous en apprenons un peu plus sur cette nouvelle qui a vraiment l'air géniale ! L'histoire a réellement l'air complète et extrêmement intéressante ce qui me surprend agréablement car généralement les nouvelles ne sont pas aussi développées.

Kami Garcia, Vidéos, Interview, France, Le Jour où la Terre a Pris Feu

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#Posté le samedi 15 juin 2013 10:34

■ [ Dangerous Dream ] Interview de Margaret et Kami Des infos sur la nouvelle saga des EnchanteursPARTIE 1

______________-_INTERVIEW DE MARGARET ET KAMI______-_________
______________-_INTERVIEW DE MARGARET ET KAMI______-_________

PARTIE 1

Alors que nous venons tout juste d'apprendre la sortie prochaine d'une toute nouvelle saga
sur l'univers des Enchanteurs, Hollywood Crush a diffusé une interview de Margaret
et Kami concernant cette fameuse saga. En voici la traduction intégrale.

Lorsque nous avons parlé au New York Comic-Con l'année dernière, vous avez cité Justin Bieber en nous mettant en garde "Ne Jamais dire jamais" en parlant d'une autre collaboration et maintenant vous avez des nouvelles concernant une nouvelle saga "Dangerous Creatures", une saga spin-off. Combien de temps cela vous a t-il pris pour retrousser vos manches?

Margaret: Nous en avons parlé. Vous savez, nous étions à Rome pour mon anniversaire et à Paris, pour l'anniversaire de Kami alors que nous étions en tournée et à chaque fois que nous nous sommes réunis toutes les deux, nous avons élaborés ce plan. Et nous connaissons la trame de fond, et les histoires des Enchanteurs depuis si longtemps. C'était plus une question de savoir si nous pourrions libérer notre calendrier et convaincre Little Brown. Et nous l'avons finalement fait. Nous sommes tellement excités ! C'est notre plus grand et énorme secret.

Avez vous passé beaucoup de temps à développer toutes ces histoires d'arrière-plan en écrivant "Beautiful Creatures"?

Kami: C'était intéressant parce que nous connaissions certains d'entre eux. Il y avait des choses à apprendre, comme savoir ce qu'ils ont fait ici. C'est ce qui s'est passé là-bas. Mais vraiment, c'était tellement facile parce qu'une fois que nous savions quelle était la trajectoire à suivre, ce fut très amusant d'écrire et nous connaissons ce monde si bien que nous avions énormément d'idée. Nous avons trop de matériel et tant d'idées et tant de personnages de l'ancienne saga que les gens aiment que nous avons en crée de nouveaux. Comme vous le savez, c'est très facile quand nous sommes toutes les deux à travailler ensembles.

Alors, comment avez-vous établi l'histoire de Link et Ridley?

Margaret : Ils sont tous les deux les personnages des lecteurs depuis si longtemps. Ils étaient d'ailleurs déjà les préférés des fans originaux alors que nous écrivions la série. La soeur de Kami et ma fille revenaient sans cesse vers nous en nous répétant "Qu'est ce qui se passe avec Link? Qu'est ce qui se passe avec Ridley? Elle est si mauvaise!"

Kami: Mais aussi, nous pouvons compter sur le grand nombre de mails, de tweets et de courriers de fans que nous recevons et qui nous demandent "Pourquoi n'écrivez-vous pas quelque chose à propos de Link et de Ridley? Vous devriez faire un spin-off. Link et Ridley méritent leur propre livre."

Margaret: J'ai reçu une poupée Barbie avec une mèche rose dans ses cheveux. Ils ne plaisantent pas. Cette partie a vraiment été amusante.

Link et Ridley ont une relation si tumultueuse. Sont-ils enfin prêt à s'engager?

Margaret et Kami (à l'unisson): On ne peut pas vous le dire!

Margaret: Il n'est jamais facile d'essayer de sortir avec une sirène. Nous devrions également vous dire que l'un des personnages, l'un des nouveaux personnages, est probablement l'un des mecs les plus sexy que l'univers des Enchanteurs ait connu.

Kami: Il est certainement brûlé au troisième degrés (jeu de mot sur "Hot). Il ferait pâlir John Breed en comparaison.

Margaret: On peut vous dire que son nom est Lennox Gates (aussi surnomé Nox). Il n'est pas, disons le de cette façon, un bon garçon.

Cela mènera t-il à un triangle amoureux?

Kami: Je ne sais pas. Si nous vous le disions, il faudrait ensuite vous tuer.

Très bien alors! Que pouvez vous nous dire sur la nouvelle "Beautiful Dream"?

Margaret: Elle débute le jour de la Graduation (cérémonie de l'obtention de l'équivalent du Bac). Je ne sais pas ce que nous sommes autorisés à dire. Kami?

Kami: Vous serez à Gatlin pendant un petit moment mais il y a également une partie de l'histoire qui se déroule en dehors de Gatlin. Nous ne pouvons vous dire où c'est. Le premier livre tisse son intrigue à New York.

Margaret: Vous devez savoir que Link a décidé de suivre ses rêves, qu'ils ne l'ont jamais conduit à la Fac. Nous savons que Link rêve de devenir une rock star et donc cela sera mis en avant dans la nouvelle saga.

Kami: Notre idée est que chaque livre se situe dans un endroit différent. Ce n'est pas comme si tout allait de dérouler à New York. Vous souhaitez aller et venir dans les différents endroits mais le paramètre majeur du livre sera différent.

DEUXIÈME PARTIE A VENIR !
TRADUCTION DE 16LUNES-GATLINFRANCE

Dangerous Creatures, Dangerous Dream, Interview, Kami Garcia, Margaret Stohl

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#Posté le mardi 10 septembre 2013 08:57

Modifié le mardi 10 septembre 2013 10:14

Sublimes Créatures

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■ [ Sublimes Créatures ] Interview des auteurs de la sagaDix questions à Margaret et Kami

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■ [ Interview ] Alice Englert, Interview par Tess Magazine

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■ [ France ] Nouvelle Vidéo sur Kami lors de son passage en France !

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■ [ Dangerous Dream ] Interview de Margaret et Kami Des infos sur la nouvelle saga des EnchanteursPARTIE 1

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